Théâtre de Grand-Champ
Chemin de la Serine 2
1196 Gland
www.grand-champ.ch culture@gland.ch 0223540470 Le Théâtre de Grand-Champ est situé au nord-ouest de la ville de Gland dans l'enceinte du collège de Grand-Champ à 2 min de la sortie d'autoroute et 10 min de la gare
Open hours
Monday from 08:30 to 18:00
Tuesday from 08:30 to 18:00
Wednesday from 08:30 to 18:00
Thursday from 08:30 to 18:00
Friday from 08:30 to 18:30
Entree prices
35 CHF | Normal |
25 CHF | réduit |
8 CHF | Pass culture |
10 CHF | Cinéma |
18 CHF | Jeune public |
- Parking
- Public transportation
- Adapted for families
- Café
14 musiciens de l'OSR
03.11.2019 à 17:00
14 musiciens de l’OSR sous la direction de John Fiore
Caroline Baeriswyl, violon
Florin Moldoveanu, violon
Verena Schweizer, alto
Hilmar Schweizer, violoncelle
Ivy Wong, contrebasse
Loïc Schneider, flûte
Nora Cismondi, hautbois
Dimitri Razul-Kareyev, clarinette
Jean-Pierre Berry, cor
Katrin Herda, basson
Gérard Métrailler, trompette
Vincent Métrailler, trombone
Carlotta Bulgarelli, harpe
Michaël Tschamper, percussion
Musique symphonique française
(arrangée pour ensemble réduit)
Camille Saint-Saëns Danse macabre
(1835-1921)
Maurice Ravel Ma Mère l’Oye
(1875-1937)
Introduction et Allegro
Paul Dukas L’Apprenti sorcier
(1865-1935)
A l’époque classique-romantique (env. 1750-1850) seuls les grands centres comme Vienne, Prague… pouvaient financer des concerts ou des opéras de grandes dimensions. Les villes plus petites, de Bohème et d’Autriche, offraient alors souvent à leur public des arrangements pour des ensembles plus restreints ce qui permettait d’élargir l’audience des grands succès à la mode. Le concert de ce soir ressuscite cette tradition et présente des « réductions » de pièces symphoniques qui ont fait la joie du public mondial.
La Danse macabre est un poème symphonique que Saint-Saëns écrivit en 1874 et où apparaît pour la première fois le xylophone. « Minuit sonne. Satan va conduire le bal. La Mort paraît, accorde son violon, et la ronde commence, presque furtivement au début, s’anime, semble s’apaiser et repart avec une rage accrue qui ne cessera qu’au chant du coq. Le sabbat se dissout avec le lever du jour ».
En 1908, Ravel compose une suite de pièces pour piano à quatre mains qui sera créée par deux enfants. Il s’inspire des célèbres Contes de ma Mère l’Oye de Charles Perrault (1626-1703). Il les a ensuite orchestrés pour rendre encore plus sensible l’aspect merveilleux de ces histoires enfantines. Ravel a expliqué que « Le dessein d’évoquer dans ces pièces la poésie de l’enfance m’a naturellement conduit à simplifier ma manière et à dépouiller mon écriture ».
Introduction et Allegro pour harpe, flûte, clarinette et quatuor à cordes a été commandée en 1905 à Ravel car le Conservatoire de Paris qui venait d’ouvrir une classe de harpe chromatique, et cette pièce était destinée – en quelque sorte – à faire de la publicité pour l’étude de cet instrument. L’effectif instrumental s’avère admirablement dosé en ses timbres, et réussit à mettre en valeur toutes les finesses de la harpe.
L’Apprenti sorcier est le célébrissime poème symphonique de Paul Dukas de 1897, inspiré par la ballade Der Zauberlehrling de Goethe écrite exactement un siècle plus tôt.
En 1937, la brillante partition de L’Apprenti sorcier est à l’origine du projet du long-métrage d’animation Fantasia de W. Disney, sorti en 1940 avec Mickey dans le rôle-titre. Le dessin animé donnera sa popularité à l’œuvre musicale en dehors des salles de concert classique.
« Un apprenti sorcier tente d’animer un balai pour qu’il effectue le travail à sa place : remplir une bassine d’eau avec des seaux. Ne contrôlant plus son enchantement, il tente de le détruire à la hache, mais il se retrouve face à un deuxième balai suivant le premier pour inonder la maison. Son maître arrive enfin et répare les dégâts provoqués par l’apprenti ».
Bien connu dans les maisons d’ope?ra internationales, John Fiore est re?pute? pour sa musicalite? et sa grande technique. Travaillant avec quelques-uns des meilleurs orchestres au monde, il est acclame? pour ses repre?sentations touchant a? tout le re?pertoire symphonique et lyrique. Au Metropolitan Opera de New York, il a dirige? plus d’une centaine de repre?sentations d’une douzaine d’ope?ras, dont Rusalka ainsi que Ai?da, Traviata, Madame Butterfly, La Bohe?me, Un bal masque?, Carmen et Tosca. Il a aussi dirige? dans les autres grandes maisons ame?ricaines telles que Chicago, San Francisco, Santa Fe, et Houston.