Joyeuses Fêtes, Cliquez sur l'image pour donner de la couleur aux glands!.

En cliquant sur l'image, activez l'interface qui vous permettra de choisir la couleur des glands du chêne.Joyeuses Fêtes et bonne année 2018!

Reymond Philippe, Coloriez les mutations.

Lors de la croissance du chêne, l'ADN des cellules d'un bourgeon peut accumuler des mutations (principalement par l'action des rayons UV) qui vont se propager dans la branche à mesure qu'elle pousse et que les cellules se divisent.Pour mettre 3 mutations en lumières sur le chêne, sélectionnez les médias suivants à l'aide de la flèche droite, puis cliquez sur le visuel.

Mutation #1: cliquez sur l'image.

Etape 1Deux mutations (couleur orange) sont apparues quand l'arbre était relativement jeune et se sont propagées dans toute la partie supérieure de l'arbre.

Mutation #2: cliquez sur l'image.

Etape 2Une mutation (couleur vert clair) est apparue plus tard et se retrouve dans un plus petit secteur de la partie supérieure.

Mutation #3: cliquez sur l'image.

Plusieurs mutations plus récentes sont apparues sur une seule branche sommitale (couleur vert foncé) ou sur une branche en bas de l'arbre (couleur bleue et violette).

Reymond Philippe, Croissance et mutations.

Lors de la croissance du chêne, l'ADN des cellules d'un bourgeon peut accumuler des mutations (principalement par l'action des rayons UV) qui vont se propager dans la branche à mesure qu'elle pousse et que les cellules se divisent.

Reymond Philippe, La croissance d'un arbre.

Lors de la croissance du chêne, l'ADN des cellules d'un bourgeon peut accumuler des mutations (principalement par l'action des rayons UV) qui vont se propager dans la branche à mesure qu'elle pousse et que les cellules se divisent.

NAPOLEOME, un projet de génomique autour du Grand chêne de l'UNIL.

EN BREFUn projet de science participative sur le décodage de l'ADN du chêne de Napoléon à  l'UNIL…Depuis plus de deux cent ans, un chêne majestueux se dresse au centre du campus de Dorigny. Devenu l’emblème de l’UNIL, on raconte qu’il a été planté par la famille d’Etienne de Loys, propriétaire des lieux, pour honorer le passage des troupes de Napoléon le 12 mai 1800, lors de sa conquête de l’Italie. Ce chêne pédonculé a vu des générations d’étudiants et de membres de la communauté universitaire déambuler, se rencontrer, se prélasser ou travailler sous son abondante frondaison. Il a survécu aux ravages du temps, perdu quelques branches et constitue un exemple de longévité d’un organisme vivant. Mais qu'en est-il de son génome ?LE PROJET SCIENTIFIQUEDepuis la découverte de la structure de l’ADN au milieu du XXe siècle, la possibilité de séquencer des génomes a révolutionné la biologie et la médecine pour donner lieu à une nouvelle discipline de la biologie moléculaire, la génomique. Le projet scientifique vise à séquencer le génome complet du chêne, encore inconnu à ce jour ! Mais l’originalité repose aussi sur l’étude de la diversité génétique au sein des différentes parties de cet individu. Cette étude interdisciplinaire nécessite la collaboration de plusieurs chercheurs provenant de différents départements de l’Université de Lausanne ainsi que du SIB, l'Institut Suisse de Bioinformatique.LE PROJET DE MÉDIATIONAvec l’avancée de la médecine personnalisée, les questions de traçabilité alimentaire ou les préoccupations concernant le maintien de la biodiversité, la société sera de plus en plus exposée à des informations complexes concernant la génétique. Aujourd’hui déjà, des décisions importantes sur le plan éthique et politique, qui requièrent des connaissances sur l’information contenue dans les génomes, doivent être prises. Il est donc important d’informer et de familiariser les citoyens avec le séquençage des génomes et la diversité génétique. Le projet de séquençage du génome du chêne de Napoléon, situé sur le campus de Dorigny de l’Université de Lausanne, vise donc à rendre cette information génétique accessible à tous en permettant à chacun de découvrir ces méthodes et discuter des enjeux du séquençage.Pour participer, deux moyens, les rencontres et les ateliers:Les rencontres: Participez à des rencontres publiques, directement au contact avec les chercheurs pour discuter avec eux des enjeux du séquençage et de ces nouvelles technologies. Différentes thématiques seront abordées, comme le rapport entre plantes et insectes, la sexualité des organismes ou le rapport entre gènes et environnement. Un chercheur spécialisé dans un domaine précis vous présentera l’état des lieux du séquençage du génome du chêne et orientera le débat sur un sujet donné.Les ateliers: Les sciences de la vie vous intéressent ? Vous voulez en savoir plus sur l’ADN et le génome ? Venez à l’Eprouvette, laboratoire public de l’Université de Lausanne, pour vous glisser le temps de quelques heures dans la peau d’un chercheur en enfilant gants et blouses de laboratoire…

Historique du chêne Napoléon, 00:00:37, vidéo.

Le chêne au fil des 4 saisons.

14. Zaric Nikola, Homloup y es-tu?, 2013, béton polychrome.

Echappant aux salles de cours et à l’excitation des cafétérias, confortablement installé à l’écart sur un banc, à l’abri de la frondaison du grand chêne, un loup en costard rouge somnole. Yeux mi-clos, le regard rêveur caressant les champs, indifférent aux moutons comme seul sait le faire un prédateur repu, l’animal antropomorphe est tout à ses pensées. Entre dieu égyptien et peluche, ce drôle de loup-garou nous invite à s’asseoir auprès de lui et à partager son doux laisser-aller au rêve, le temps d’une pause.

Portrait de Nikola Zaric, 2013, photographie, © Julien Goumaz.

Zaric (1961– 2017) a vécu et travaillé à Lausanne. Il a étudié les Sciences forestières (EPF Zürich 1984) puis la Sculpture (ESAV Genève 1991). Dès 1986 Zaric expose ses figures et met au point sa technique de ciment polychrome. Avec l’installation monumentale Château lapin (Bex&Arts 2005), il intègre le goût pour le jeu et les pièces mobiles et son travail investit l’espace public avec des œuvres plus complexes, comme "L’Homme sans tête face au mur des possibles" (Château de Nyon 2008). Parution de "La course du lièvre et autres sculptures" (Niggli 2008) et de "Zaric-Abbraccio" (Art&fiction 2013). Curateur pour Visarte vaud, il organise l’exposition "Aux yeux de tous" (Lausanne 2011). Il expose au Jardin botanique de Champex et reçoit le Prix culturel vaudois des Beaux-Arts (2013).